thème : Convivialité
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mercredi 16 mai 2018 à 18h

Mercredi 16 mai 2018 à 18 h

Programme burlesque

Numéro 1

« Je me rendis au Palais de Chaillot, à la recherche de ce rayon de soleil des salles obscures, à la rencontre d'un rire que j'avais perdu depuis des mois, non parce que je suis triste de nature, au contraire, parce que rien autour de moi ne m'avait donné l'occasion d'être gai, ni même de sourire. La vie était bête et la bêtise n'est pas drôle. Ce fut un miracle. Cette salle immense, pleine à craquer, grâce à quelques rouleaux de pellicules usagées, retrouvait le grand rire qui avait secoué une époque, le grand rire du cinéma muet ! ».

François Morenas, Le Cinéma ambulant en Provence, Presses universitaires de Lyon, 1981

Zigoto au bagne (Frauds and frenzies)
de Larry Semon, avec Larry Semon et Stan Laurel
1918 / États-Unis / 21' / DCP / vostf

Billy est plein d'astuce (Wandering willies)
de Del Lord, avec Billy Bevan
1926 / États-Unis / 20' / DCP / vostf

Buster et les flics (Cops)
de Eddie Cline et Buster Keaton, avec Buster Keaton
1922 / États-Unis / 19' / DCP / vostf

Copies : Lobster films Musique : des musiciens du festival...
sous la direction de Roch Havet


Mercredi 16 mai 2018 à 19 h

Apéritif d'ouverture


Mercredi 16 mai 2018 à 21 h

Nosferatu le vampire

(Nosferatu, eine Symphonie des Grauens)

de Friedrich Wilhelm Murnau
avec Max Schreck, Gustav von Wangenheim, Greta Schroeder
1922 / Allemagne / 1h34 / DCP / vostf

Copie : Murnau Stiftung (Allemagne)

En 1838, le jeune clerc de notaire Hutter doit se rendre en Transylvanie pour conclure une transaction immobilière avec le Comte Orlok. Sa jeune femme Ellen est très inquiète de ce voyage, mais le laisse partir. Hutter ne tarde pas à réaliser que le Comte Orlok est en réalité Nosferatu, vampire se nourissant du sang de ses victimes...

Nosferatu marqua la naissance du cinéma fantastique. On dira de Nosferatu comme Mabuse, Caligari et les autres créatures expressionnistes, qu'ils furent les signes avant-coureurs d'un chaos social bientôt incarné dans le nazisme. Mais Nosferatu est avant tout un magnifique songe visuel, hanté par la mort et les fantômes. Le scénario adapte librement le Dracula de Bram Stoker. Son film demeurera la référence absolue pour les nombreuses adaptations du roman qui suivirent. La force de Nosferatu vient également du contre-pied à l'esthétique expressionniste adopté par Murnau. Alors que Caligari exploite l'irréalité du tournage en studios, Murnau choisit de tourner, en grande partie, dans des décors naturels, dans les montagnes slovaques, dans les rues de Rostock. Dans un jeu d'ombres et de lumières - exceptionnelle photo de Fritz-Arno Wagner -, Murnau écrit une symphonie de l'horreur, où un univers provincial bourgeois se transforme en paysage de mort et de désolation sur le passage de Nosferatu.

Institut Lumière, www.institut-lumiere.org

Piano : Jean-François Zygel

Programme au format PDF:

Source : http://www.festival-aneres.fr/FestivalAneres?…