thème : Convivialité
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dimanche 20 mai 2018 à 12h

Dimanche 20 mai 2018 à 12 h

Programme burlesque

Numéro 5

« Cette première représentation populaire enfantine organisée à la sauvette était réellement réconfortante. J'étais radieux d'entendre les rires, fier. C'était à moi qu'ils devaient cette exubérance. Ce film était réservé pour des séances privées d'adultes. C'était discipline de ma part de montrer Charlot, un classique, à des gamins et pour dix francs, le prix d'un paquet de cacahuètes. »

François Morenas, Le Cinéma ambulant en Provence, Presses universitaires de Lyon, 1981

Mon ex-sergent (All night long)
Harry Edwards, avec Harry Langdon
1924 / États-Unis / 19' / DCP / vostf

It's a gift
de Hugh Fay, avec Harry Snub Pollard
1923 / États-Unis / 10' / DCP / vostf

Charlot patine (The Rink)
de et avec Charlie Chaplin
1916 / États-Unis / 24' / DCP / vostf

Copies : Lobster films

Chant : Sofia Ribeiro
Guitares : Bartolomeo Barenghi


Dimanche 20 mai 2018 à 14 h

La Princesse Mandane

de Germaine Dulac
avec Ernst Van Duren, Edmonde Guy, Mona Goya
1928 / France / 1h14 / DCP
Copie : CNC

Etienne Pindère, un contremaître, est fiancé à Anna, secrétaire dans la même usine. Il rêve d'aventures et un jour il décide de partir en mission pour la Mingrélie, pays gouverné par la princesse Mandane. Il s'endort en attendant ses équipiers et rêve que, devenu riche, il rencontre la princesse qui est prisonnière dans son pays, et qui rêve de partir pour Paris. Elle demande à Pindère de l'aider...

Réalisation de Germaine Dulac, La Princesse Mandane, qui fut présenté sous le titre de L'Oublié du nom de la nouvelle de Pierre Benoit, est intéressante. Les images sont curieuses, certaines éblouissantes. Germaine Dulac ne fait jamais rien de quelconque et elle a su animer d'une manière toute particulière l'œuvre littéraire. Edmonde Guy et Van Duren sont un couple magnifique, les artistes qui les entourent ont animé avec habileté et talent les personnages de l'action.

Cinémagazine n°47, 23 novembre 1928

La séance sera présentée par Hermine Cognie (Direction du patrimoine du CNC).

Saxophones : Léonard Le Cloarec
Vielle à roue, harpe celtique, dulcimer : Emmanuelle Parrenin
Percussions : Jacques Tellitocci

Piano : Jean-François Zygel


Dimanche 20 mai 2018 à 17 h

La Belle Nivernaise

de Jean Epstein
avec Blanche Montel, Maurice Touzé, Pierre Hot
1923 / France / 1h07 / DCP
Copie : Gaumont Pathé Archives

Un brave marinier, le père Louveau, recueille un enfant abandonné et l'amène à bord de sa péniche, où l'enfant, assez mal accueilli par la mère Louveau, devient vite le camarade de la petite Clara, fille des mariniers. Quelques années ont passé. Victor est devenu le bras droit de Louveau, qui l'aime comme s'il était son propre fils. Au milieu de ces gens heureux, seul le second du marinier, « l'équipage », se montre hypocrite et jaloux...

[...] Jean Epstein présentait peu après La Belle Nivernaise, tirée du roman d'Alphonse Daudet et qui demeure aujourd'hui encore l'une de ses œuvres les meilleures. Son style accusait là un réalisme que nous connaissions un peu depuis L'Auberge rouge et Cœur fidèle, et cette parfaite utilisation de la valeur photogénique des objets. L'art d'Epstein procède par détails successifs, par une observation aiguë du sens intérieur de chaque chose et de chaque geste. Il nous contait la vie des mariniers de La Belle Nivernaise par le jeu de leur visage et par celui de la péniche entre les berges, mais on sentait au-dessus de cela une fatalité résignée, une prodigieuse puissance de rêve qu'Epstein sut exprimer par un rythme très lent et d'admirables surimpressions de paysages. Sa personnalité était désormais dégagée, et malgré les nécessités commerciales qui le contraignirent à revenir à la forme commune, Jean Epstein gardait le désir d'un art qui soit autre chose qu'une pâle photographie du monde.

Pierre Le Prohon, Cinémonde, 28 février 1929

Guitare : Quentin Buffier
Violoncelle : Alexis Thépot


Dimanche 20 mai 2018 à 19h

Le Signe de Zorro

(The Mark of Zorro)

de Fred Niblo
avec Douglas Fairbanks, Noah Beery, Charles Hill Mailes
1920 / Etats-Unis / 1h30 / DCP / vostf
Copie : Gaumont Pathé Archives

Dans l'ancienne Californie espagnole, l'oppression coloniale est combattue par Zorro, le héros masqué, qui arrive de nulle part avec son sabre et son sens de l'humour et laisse sa marque sur les visages ennemis. Pendant ce temps, la jolie Lolita est courtisée par le riche et détestable Capitaine Ramon. Face à un Don Diego impuissant, Zorro fonce pour protéger la belle en danger...

Pour son premier film d'aventures situées dans le passé, Douglas Fairbanks incarne Zorro, le mystérieux « renard » Californien en lutte contre l'oppression d'un gouverneur félon qui compte depuis trop longtemps sur la confiance en ses intérêts d'une noblesse complice... Non seulement ce film a permis la spectaculaire reconversion de son principal artisan, l'acteur-producteur-scénariste-maître d'oeuvre Douglas Fairbanks, mais on peut probablement lui attribuer d'autres effets bénéfiques, et non des moindres : adapté d'un roman paru en 1919, The Curse of Capistrano de Johnson McCulley, le film de Niblo et Fairbanks crée un personnage cinématographique, une icône impressionnante qui a aujourd'hui une vie propre et une mythologie instantanément reconnaissable.

http://allenjohn.over-blog.com

Piano : Jacques Cambra


Dimanche 20 mai 2018 à 21h30

Bal sous le chapiteau

L'immense petit cabaret
de Roch Havet

L'immense petit cabaret, c'est un peu le « Grand orchestre du Festival d'Anères » : la plupart de ces hurluberlus sont des habitués du Festival d'Anères, pour y avoir accompagné des films à de nombreuses reprises. Comme l'an dernier, ils se chargent de vous faire danser jusqu'au bout de la nuit pour la clôture du festival...

Programme au format PDF:

Source : http://www.festival-aneres.fr/FestivalAneres?…